NOTRE PROJET



La vie quotidienne à l’école et les problème d’approvisionnement en eau.

Jusqu’à la fin de l’année scolaire 2003-2004, tous les matins les enfants allaient chercher de l’eau à pieds à la fontaine collective située à 4 km dans le village appelé Pays Plat (Près du marché aux bestiaux). Cela couvrait uniquement les besoins journaliers pour nettoyer les tableaux des classes.

Pour boire pendant la journée, les enfants étaient obligés de quémander un peu d’eau aux habitants proches de l’école, avec parfois des refus.
Les classes en paillote sont financées uniquement par les parents d’élèves, à raison de 500 000 F CFA l’unité, par l’intermédiaire d’une coopérative.

Le fait d’avoir construit 2 classes en dur dans le courant des vacances d’été 2004 a redonné aux parents d’élèves un peu de pouvoir d’achat et a pu ainsi financer les services d’un porteur d’eau.
Ce porteur d’eau effectuait 2 voyages par jour pour l’école avec une charrette à bras et des bidons de 20 litres, qu’il versait dans un bidon métallique de 200 litres situé au milieu de la cour de l‘école, les enfants ont ainsi la possibilité de pouvoir boire pendant la journée.
Les conditions minimums d’hygiène sont loin d’être respectées.

Les besoins aujourd’hui sont de 400 litres par jour. Compte-tenu de l’alimentation du centre de santé et du maraîchage envisagé, ces besoins peuvent être évalués à environ 1500 litres par jour.
En 2005, nous avons fait don de 2 ânes et une charrette pour que le gardien de l’école puisse aller chercher de l’eau.

Projet d'alimentation en eau.


Le projet d’une alimentation en eau, à l’initiative de notre association, en collaboration avec des partenaires devrait considérablement améliorer la situation.

L’équipe pédagogique et les parents d’élèves par l’intermédiaire de leur président considèrent qu’il s’agirait d’un réel progrès de disposer d’eau à proximité de l’école.

Mais du fait de la géographie, le Kori passant à 500 mètres , il n’est pas souhaitable que les enfants se rendent au puits pour des raisons de sécurité et au détriment du temps d’enseignement.

Nos contacts sur place avec l’UNICEF nous ont permis d’arriver à un accord et elle prendra en charge le fonçage d’un puits.
D’où notre projet de construction d’un château d’eau et d’une alimentation par adduction de l’école et du centre de santé.

Ce château d’eau, d’une capacité de 5 000 litres, devrait pouvoir largement satisfaire les besoins de l’école et du centre de santé.

Le gardien de l’école se chargera de l’entretien courant du matériel installé, après une petite formation.

L'eau, meilleures conditions de vie pour tous.


La contre-partie serait l’accès à l’eau pour sa famille.

L’eau à l’école permettrait également d’envisager la création d’un jardin scolaire pour alimenter soit une cantine ( la plupart des enfants habitant trop loin ne mangent pas à midi) ou de vendre les légumes pour acheter du matériel scolaire.
Ce jardin permettrait d’initier les enfants aux travaux de jardinage après les cours.
La pépinière clôturée pourrait aussi être alimentée.

Un partenariat avec Électriciens sans Frontières qui prendrait en charge l’alimentation du château d’eau en installant des capteurs et une pompe solaires permettrait de boucler ce projet, notre association étant trop modeste pour supporter seule un tel investissement.
Le Conseil Général de Hauts-de-Seine nous aide à financer l’adduction
La solution technique d’une pompe à énergie solaire pour alimenter le château d’eau répond à un souci écologique et évite aux parents d’élèves une dépense de gas-oil qu’imposerait le choix d’un moteur thermique.



Détails du dossier "L’eau, un projet pour l’Ecole d’Abalan"


Projet à l’initiative de l’association des amis de l’école d’Abalan.
1) Convaincre des partenaires
2) Faire une étude de faisabilité
3) Trouver des financements

Détails de la réalisation :
Creusement du puits : UNICEF Niger
Construction du château d’eau : association des amis de l’école d’Abalan
Installation d’un capteur solaire et d’une pompe : Electriciens sans frontières
Adduction : Conseil Général des Hauts-de-Seine et Association des amis de l’école d’Abalan
Budget global : 50 000€
Part de l’association : 20 000 €





Nous remercions les généreux donateurs pour l’aide apportée au financement de ce projet.
En particulier les élèves de l’Institut Notre-Dame de Meudon, des collèges François Furet et Henri-Georges Adam d’Antony.
Merci au Conseil Général des Hauts-de-Seine



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